Les avocats de l’ancien chef militaire des Serbes de Bosnie Ratko Mladic, dont le procès en appel s’est ouvert hier, devant la justice internationale, à La Haye, ont estimé qu’il pourrait être victime d’un «déni de justice», en raison de son état de santé.
Condamné en première instance à la prison à vie, notamment pour son rôle dans le génocide de Srebrenica, Ratko Mladic a des problèmes de santé et de mémoire, ont affirmé ses conseillers. Initialement prévues en mars, les audiences ont été reportées une première fois car Mladic, 78 ans, a subi une opération du côlon, et une seconde fois à cause de la pandémie de Covid-19.
Il est apparu hier matin, frêle silhouette portant un masque qu’il a ensuite ôté, et s’est plaint d’avoir du mal à suivre les travaux du tribunal dans ses écouteurs. «Cette audience est inappropriée et fait courir le risque d’un déni de...