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Cyril Ramaphosa s’attaque à la corruption

En prêtant serment, hier, le nouveau président a annoncé vouloir éradiquer les pots-de-vin.

16 févr. 2018, 00:01
epa06528486 Newly elected President of South Africa Cyril Ramaphosa addresses Parliament during an extraordinary sitting after the resignation of President Jacob Zuma, Cape Town, South Africa, 15 February 2018. Acting President, Cyril Ramaphosa will be sworn in during the sitting. President Zuma's resignation overnight comes after he was under intense pressure to resign amidst ongoing corruption and state capture allegations.  EPA/MIKE HUTCHINGS / POOL SOUTH AFRICA ACTING PRESIDENT CYRIL RAMAPHOSA

L’ancien syndicaliste et homme d’affaires Cyril Ramaphosa a officiellement pris, hier, les rênes de l’Afrique du Sud. Seul candidat en lice, le patron du Congrès national africain (ANC), au pouvoir, a été élu chef de l’Etat par le Parlement, sans même besoin d’un vote formel. Il s’est aussitôt engagé à éradiquer la corruption, qui a terni le règne de son prédécesseur, Jacob Zuma, précisant qu’il détaillerait ses propositions lors de son premier discours, ce soir.

Ancien syndicaliste devenu homme d’affaires, Cyril Ramaphosa a été le négociateur en chef de l’ANC pour les discussions qui ont mis fin à l’apartheid, au début des années 1990. Présenté comme un homme de compromis, il incarne l’espoir de voir se combler le fossé creusé entre les communautés noire et blanche depuis l’arrivée de Jacob Zuma.

La veille, ce dernier avait démissionné avec effet immédiat au terme d’un long bras de fer, sous la menace...

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