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Crash du Boeing à Téhéran: un expert suisse s’oppose à la thèse du missile iranien

Selon un accidentologue suisse, le Boeing qui s’est crashé près de Téhéran n’a pas pu être touché par un missile iranien, hypothèse évoquée par plusieurs pays. La piste d’un problème technique est la plus probable d’après cet expert.

10 janv. 2020, 08:54
Selon cet expert suisse, le Boeing qui s’est crashé près de Téhéran n’a pas pu être touché par un missile iranien.

Plusieurs dirigeants, le Premier ministre canadien Justin Trudeau en tête, ont indiqué qu’ils pensaient que l’avion qui s’est écrasé mercredi près de Téhéran a été abattu par erreur par un missile iranien. Un expert suisse ne partage pas cet avis.

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«Je ne souscris pas à l’hypothèse d’un tir», indique l’accidentologue Ronan Hubert dans une interview publiée vendredi dans Le Temps.

Et d’expliquer qu’un missile ou une bombe à bord aurait fait exploser l’avion. «Or une vidéo amateur permet de distinguer que l’appareil semble rester intact jusqu’à l’impact», ajoute-t-il. De plus, aucun morceau n’a été pour l’instant retrouvé en dehors de cette zone, fait-il encore valoir.

 

 

Il estime également «peu probable» une erreur humaine lors du décollage. D’une part les conditions météorologiques étaient bonnes, d’autre part les trois pilotes présents dans le cockpit «avaient un niveau d’expérience élevé sur ce type d’appareil», détaille M. Hubert.

Il reste donc la piste d’un problème technique, «possible mais difficile à imaginer pour un appareil âgé d’à peine 3 ans», conclut-il.

Je ne peux cautionner ce type de rumeurs face à un processus d’enquête aussi complexe et qui ne fait que commencer.
Ronan Hubert, accidentologue suisse, dans une interview au Temps

M. Hubert se montre également sceptique face aux commentaires qui circulent sur internet où «chacun peut raconter ce qu’il souhaite sous pseudonyme». «Je ne peux cautionner ce type de rumeurs face à un processus d’enquête aussi complexe et qui ne fait que commencer», relève-t-il.

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