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Crash d'Egyptair en 2016: pas de traces d'explosif sur les passagers français, thèse de l'attentat mise à mal

Les contradictions s'enchaînent dans l'enquête sur le crash d'Egyptair, survenu le 19 mai 2016, faisant 66 morts. Les spécialistes n'ont découvert aucune trace d'explosif sur les corps des 12 victimes françaises, contrairement au affirmations de leurs homologues égyptiens.

05 mai 2017, 20:31
L'Egypte a rapidement privilégié la piste de l'attentat. Les enquêteurs français pensent plutôt à un problème technique.

Aucune trace d'explosifs n'a été trouvée sur les corps des victimes françaises du vol MS804 Paris-Le Caire d'Egyptair qui s'est abîmé en Méditerranée il y a près d'un an, a rapporté vendredi lefigaro.fr. Ce constat met met à mal la piste de l'explosion avancée par les autorités égyptiennes.

Selon le journal, dont les informations sont confirmées de source proche du dossier, les gendarmes de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), qui ont procédé à des prélèvements, "viennent de conclure à l'absence de traces d'explosifs sur les corps des passagers".

"La thèse de l'explosion en vol due à une bombe déposée à Roissy, avancée par les Égyptiens, est donc exclue", ajoute-t-il.

 

Information judicaire

La justice française a ouvert fin juin dernier une information judiciaire sur la catastrophe de l'Airbus A320 d'Egyptair, qui a fait 66 morts, dont 12 Français, le 19 mai 2016.

Les experts avaient privilégié dans un premier temps une cause technique avant que la commission d'enquête égyptienne ne fasse état de la découverte de traces d'explosifs sur les corps des victimes, qui ont été récupérés à bord de l'épave de l'appareil.

 

Mais le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) français avait alors déclaré impossible de tirer des conclusions sur l'origine du crash sur la base des informations transmises par la partie égyptienne et l'enquête ouverte en France l'a été pour le seul motif d'"homicide involontaire".

Les corps des 12 passagers français ont été remis à la France en janvier.

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