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Coronavirus: vol à main armée de papier toilette à Hong Kong

L’hystérie autour du coronavirus continue. A Hong Kong les habitants craignent une pénurie de papier hygiénique. Les consommateurs se ruent dans les magasins qui peinent à se réapprovisionner de manière suffisamment rapide. Un chauffeur de camion a même été braqué pour lui voler sa cargaison de papier toilette.

18 févr. 2020, 08:31
A peine achalandés, les rayons de papier toilette se vident à toute allure.

Des hommes à l’origine d’un vol à main armée de papier toilette étaient recherchés lundi par la police de Hong Kong. Les habitants se sont rués sur le papier hygiénique par crainte d’une pénurie en raison du nouveau coronavirus.

Depuis une dizaine de jours, trouver du papier toilette est devenu difficile à Hong Kong en dépit des assurances du gouvernement affirmant que les approvisionnements ne sont pas touchés par l’épidémie de pneumonie virale.

Les supermarchés ont été dans l’incapacité de se réapprovisionner de manière suffisamment rapide et de longues files de clients se forment parfois avant l’ouverture des magasins. A peine achalandés, les rayons se vident à toute allure.

 

 

Les consommateurs se ruent de la même manière sur le riz, les pâtes ainsi que sur les produits d’entretien et les solutions hydroalcooliques.

Camion braqué

La police a rapporté qu’un chauffeur de camion a été braqué lundi matin par trois hommes devant un supermarché de Mong Kok, un des quartiers historiques des triades (mafias locales). «Un livreur a été menacé par trois hommes armés de couteaux qui ont volé des paquets de papier toilette pour un montant de plus de 1000 dollars hongkongais (126 francs)», a indiqué à l’AFP un porte-parole de la police.

Des images vidéos de la chaîne Now TV montrent des enquêteurs de la police se tenant autour de plusieurs palettes de papier toilette devant un supermarché. L’une d’entre-elles n’est qu’à moitié remplie.

 

 

Une hystérie collective s’est emparée des habitants de Hong Kong depuis l’apparition du nouveau coronavirus en Chine continentale, réveillant le traumatisme lié au Sras (syndrome respiratoire aigu sévère).

Cet autre coronavirus avait fait près de 300 morts dans le territoire semi-autonome en 2002 et 2003. Pékin avait alors tardé à donner l’alerte et depuis, la population de ce territoire de plus de 7 millions d’habitants, demeure méfiante à l’égard de la politique sanitaire du gouvernement local.

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