La présidente sud-coréenne destituée Park Geun-Hye passe ce vendredi sa première journée en prison, en vertu d'un mandat d'arrêt délivré par la justice. Plusieurs de ses partisans ont réclamé sa libération.
L'ancienne cheffe de l'Etat a regardé droit devant elle, tentant de rester impassible, tandis qu'elle était conduite peu avant l'aube au Centre de détention de Séoul sous les flashes des photographes.
Mme Park a été emprisonnée aux petites heures du matin mais cela n'a pas empêché une cinquantaine de ses partisans de l'attendre au Centre de détention en agitant des drapeaux sud-coréens et en entonnant des slogans réclamant sa libération.
Si la procédure normale est respectée, l'administration pénitentiaire devrait prendre les empreintes de l'ex-cheffe de l'Etat ainsi que sa photo. Elle devrait revêtir un uniforme avec son numéro d'écrou sur la poitrine et entrer en cellule.
Aux termes de la loi sud-coréenne, le parquet a désormais jusqu'à 20 jours pour l'inculper.