La situation est devenue encore plus confuse dimanche en Algérie autour de la présidentielle prévue le 4 juillet, un scrutin catégoriquement rejeté par le mouvement de contestation et dont la tenue apparaît plus incertaine.
A l’expiration du délai légal, samedi à minuit, le Conseil constitutionnel a annoncé dans un communiqué avoir enregistré le dépôt de deux dossiers auprès de son secrétariat général: ceux d’Abdelhakim Hamadi et Hamid Touahri.
Mais les candidatures de ces deux inconnus ont de maigres chances d’être validées, car elles vont se heurter aux conditions rédhibitoires fixées par la loi, notamment celle liée à l’obligation d’obtenir 60 000 parrainages d’électeurs ou 600 signatures d’élus. Selon la presse, Abdelhakim Hamadi avait déjà déposé sa candidature pour l’élection du 18 avril, finalement annulée.
Le Conseil a 10 jours pour statuer sur la validité des deux candidatures, selon la loi électorale.
Avant l’annonce du Conseil constitutionnel, la radio publique avait...