Violences policières, racisme au quotidien, passé ségrégationniste: les Etats-Unis commémoraient, hier, l’abolition de l’esclavage en pleine période de tensions et de prise de conscience des discriminations persistantes subies par la communauté noire.
Des milliers de personnes étaient attendues lors des multiples manifestations prévues de New York à Los Angeles pour le 155e anniversaire du «Juneteenth» (contraction de juin et de 19), ce jour de 1865 où les esclaves de Galveston, au Texas, ont appris qu’ils étaient désormais libres.
Hier matin, plusieurs rues du centre-ville de Washington étaient fermées à la circulation et une forte présence policière était déployée près de la Maison Blanche, sur la nouvellement baptisée Black Lives Matter Plaza, où les manifestants devaient converger dans la journée.
Les commémorations revêtent cette année un caractère particulier. La mort de George Floyd, un Afro-Américain de 46 ans asphyxié lors de son arrestation par un policier blanc, fin mai, à Minneapolis,...