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Violences de Chemnitz: le ministre italien Salvini met en cause Angela Merkel

Après les violences de Chemnitz, où un Allemand avait été poignardé, le ministre italien Matteo Salvini accuse Angela Merkel d’avoir sous-estimé la difficulté à intégrer des milliers de migrants dans son pays et la considère comme indirectement responsable.

04 sept. 2018, 07:43
L'extrême droite allemande a organisé depuis plus d'une semaine plusieurs rassemblements dans la ville est-allemande de Chemnitz, afin de dénoncer les demandeurs d'asile et la politique migratoire d'Angela Merkel, suite au meurtre d'un Allemand par arme blanche.

Le ministre italien de l’intérieur Matteo Salvini a accusé Angela Merkel d’être indirectement responsable des récentes violences de Chemnitz en Allemagne. Selon lui, la chancelière allemande a «sous-estimé» la difficulté à intégrer des centaines de milliers de migrants dans son pays.

«Je me souviens très bien de ce qui s’est produit durant cette fameuse soirée de la Saint-Sylvestre à Cologne et dans d’autres endroits», a encore lancé M. Salvini dans une interview diffusée lundi soir par la chaîne de télévision publique allemande Deutsche Welle.

Il faisait référence aux agressions sexuelles dont avaient été victimes de nombreuses femmes de la part de migrants le 31 décembre 2015 à Cologne. Cet épisode avait constitué un tournant dans la perception des migrants et de la politique généreuse de la chancelière à leur égard par l’opinion allemande.

Erreur de jugement

L’extrême droite allemande a organisé depuis plus d’une semaine plusieurs rassemblements dans la ville est-allemande de Chemnitz, afin de dénoncer les demandeurs d’asile et la politique migratoire d’Angela Merkel, suite au meurtre d’un Allemand par arme blanche. Deux demandeurs d’asile irakien et syrien ont été arrêtés dans cette affaire.

M. Salvini a jugé que la poussée du parti d’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD) était une «réaction claire» à ce qu’il considère comme une erreur de jugement de la chancelière allemande et de son gouvernement sur la capacité du pays à accueillir des réfugiés.

«C’est la réponse que beaucoup d’Allemands mécontents cherchent à donner», a dit M. Salvini, qui défend dans son pays une politique de restriction maximum à l’égard des migrants arrivant par la Méditerranée.

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