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Casse-tête pour un microbe

Actifs dans la recherche contre la souche Corona, qui a déjà engendré le Sras et le Mers, les Instituts Pasteur se mobilisent contre le 2019-nCoV. Mais le combat sera long.

08 févr. 2020, 00:01
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Un mois après l’identification du corona- virus 2019-nCoV, la meilleure arme reste la mise en quarantaine. Mais les cerveaux se mobilisent pour trouver un vaccin. En raison de la complexité de cet agent infectieux, l’opération n’est pas si aisée. A l’instar d’autres centres de virologie dans le monde, une cinquantaine de chercheurs des Instituts Pasteur se sont mis à la tâche. Possédant 32 antennes dans le monde et affichant dix prix Nobel, ce laboratoire espère tester, dans un mois, un vaccin sur les souris, mais il ne serait disponible pour l’homme qu’à l’automne 2021.

C’est que ce nouveau virus est plus retors que celui de la rage qui valut à Louis Pasteur, fondateur de l’institut éponyme, sa célébrité. La virologue Sandrine Belouzard (44 ans) connaît bien la famille des coronavirus, puisqu’elle travaille depuis 2012 sur un vaccin contre le virus Mers, ou Syndrome respiratoire du Moyen-Orient, un cousin du...

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