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Burkina Faso: massacre dans deux villages peuls

Les milices, censées participer à la lutte contre les djihadistes, nourrissent des violences intercommunautaires en augmentation. Des attaques qui rappellent celles qui déchirent le Mali.

12 mars 2020, 00:01
In this Tuesday Feb. 18, 2020, photo, Burkina Faso paratroopers commando exercise under the supervision of Dutch special forces during U.S. military-led annual counterterrorism exercise in Thies, Senegal. More than 1,500 service members from the armies of 34 African and partner training nations have assembled for the Flintlock exercises in Senegal and Mauritania, the two countries in West Africa's sprawling Sahel region that so far have not been hit by violence from extremists linked to al-Qaida or the Islamic State group. (AP Photo/Cheikh A.T Sy) West Africa US Military Training

Ce ne pourrait être qu’une attaque de plus dans un pays qui n’en compte que trop. Mais le massacre de dimanche dans deux villages du nord du Burkina Faso laisse craindre une dérive du conflit djihadiste vers une guerre communautaire.

Les raids ont commencé dimanche matin dans les villages de Dinguila et de Barga. Les assaillants s’en «sont systématiquement pris aux civils», selon une source locale, massacrant au moins 43 personnes. Six autres ont été gravement blessées, des dizaines de maisons brûlées. Ce ne sont, cependant, pas les islamistes qui sont à l’origine de cette tuerie, mais des milices locales.

L’armée a commencé, dimanche, des ratissages à la recherche d’éventuels miliciens, mais en vain. Les soldats qui ont déserté une bonne partie du nord du pays, sous la pression des djihadistes, demeurent présents dans cette région relativement épargnée par les violences islamistes. Le président du Burkina Faso, Roch Marc...

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