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Brexit: Theresa May assure qu'elle ne démissionnera pas et qu'elle ira jusqu'au bout

Malmenée par plusieurs démissions au sein de son gouvernement après l'adoption, par le cabinet, de son projet de sortie de l'Union européenne, Theresa May assure que c'est la meilleure des solutions et qu'elle la défendra jusqu'au bout.

15 nov. 2018, 20:40
Theresa May se dit déterminée. Mais les semaines à venir seront difficiles pour la Britannique.

Ebranlée par des démissions de ministres en série, la première ministre britannique Theresa May a défendu jeudi son projet d'accord de divorce avec l'Union européenne. Elle fait planer la menace d'un retour en arrière sur le Brexit si elle n'obtenait pas de soutien.

"Je crois, avec chaque fibre de mon être, que le chemin que j'ai suivi est le meilleur pour mon pays", a déclaré Mme May devant la presse en fin de journée, assurant agir dans "l'intérêt national". "Nous quitterons (l'Union européenne) le 29 mars 2019", a poursuivi May, estimant que son accord garantirait un grand avenir au Royaume-Uni. Elle a écarté toute idée d'un second référendum.

 

 

Elle avait auparavant affronté pendant trois heures des députés vent debout contre l'accord, tentant de les convaincre de soutenir le texte de près de 600 pages qui avait provoqué un peu plus tôt la démission de quatre membres de son gouvernement, dont son ministre en charge du Brexit Dominic Raab.

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Vers un vote de défiance?

"Le choix est clair: nous pouvons choisir de partir sans accord, risquer qu'il n'y ait pas de Brexit du tout, ou choisir de nous unir et soutenir le meilleur accord que nous pouvions négocier, cet accord", les a prévenus Mme May. Mais outre l'hostilité prévisible de l'opposition, la cheffe du gouvernement est en butte à celle de bon nombre de députés de son propre parti, dont plusieurs tentent d'organiser un vote de défiance qui lui ferait perdre le pouvoir.

 

 

C'est le député conservateur pro-Brexit Jacob Rees-Mogg, à la tête du puissant groupe parlementaire eurosceptique European Research Group (ERG), qui a lancé la manoeuvre, l'accusant d'avoir trahi les promesses faites au peuple britannique. L'appui de 48 députés, soit 15% du groupe conservateur aux Communes, est toutefois nécessaire pour organiser un tel vote.

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