A la demande de la première ministre britannique, les leaders des Vingt-Sept devaient approuver, hier soir, le principe d’un bref report du Brexit au-delà de la date butoir du 29 mars à minuit. Mais à certaines conditions seulement.
Réunis à Bruxelles, les leaders européens ont confirmé qu’ils ne prendraient aucune décision sur la demande que Londres a formulée avant que la Chambre des communes britannique ait approuvé l’accord de retrait du Royaume-Uni de l’UE. Elle l’a déjà rejeté à deux reprises; un troisième vote aura lieu «la semaine prochaine», sans doute lundi, a confirmé Londres.
Par ailleurs, les Vingt-Sept ont exclu d’offrir à Theresa May le délai de trois mois, jusqu’au 30 juin, qu’elle réclamait afin que puissent être approuvées dans son pays les lois d’application de l’accord de retrait.
Vers le chaos?
Vu le refus du Royaume-Uni de participer aux élections européennes qui débuteront le 23 mai, ce délai...