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Brexit: la motion de censure contre Theresa May rejetée par 325 voix contre 306

Le Parlement britannique a rejeté mercredi soir la motion de censure contre Theresa May par 325 voix contre 306. Elle avait été déposée la veille par Jeremy Corbin, le chef du Parti travailliste, après le rejet massif du projet d’accord de sortie de l’Union européenne.

16 janv. 2019, 20:17
La Première ministre conservatrice Theresa May a affronté mercredi soir une motion de censure déposée par Jeremy Corbin, chef du Parti travailliste, et refusée par la majorité des députés.

Theresa May a survécu de justesse à une motion de censure mercredi, un répit après le massif rejet la veille par les députés de l'accord de sortie de l'UE qu'elle avait conclu avec Bruxelles. Sa mission la plus difficile reste à accomplir: sauver le Brexit.

Les députés ont rejeté la motion de censure par 325 voix contre 306, soit une marge de seulement 19 voix, lors de la première motion de censure lancée contre un gouvernement britannique depuis 26 ans.

 

 

Immédiatement après ce vote, la cheffe du gouvernement a déclaré qu'elle allait "continuer le travail" pour mettre en oeuvre le résultat du référendum de juin 2016, lors duquel les Britanniques avaient voté à 52% pour quitter l'Union européenne.

Elle a annoncé qu'elle comptait rencontrer les dirigeants de l'opposition dès mercredi soir, assurant aborder ces rencontres dans un "esprit constructif" et appelant ses opposants politiques à faire de même.

Plus tôt dans la journée, le chef du Labour, principal parti d'opposition, avait regretté qu'il n'y avait eu aucune "offre de discussions multipartites". "Ce n'est pas ça tendre la main, (...) ce n'est pas reconnaître l'ampleur de la défaite qu'ils ont subi la nuit dernière", avait fustigé Jeremy Corbyn.

 

 

Plan B

Theresa May a donc jusqu’au 21 janvier pour présenter un plan B. Cette option de dernier recours prévoit la mise en place d'une union douanière entre le Royaume-Uni et l'UE pour éviter le rétablissement d'une frontière physique entre l'Irlande et la province britannique d'Irlande du Nord, si aucune autre solution n'est trouvée à l'issue de la période de transition, prévue pour durer jusqu'à fin 2020. De nombreux députés britanniques craignent que cela n'arrime leur pays à l'UE indéfiniment.

En cas d’échec de ce dernier, plusieurs scénarios sont à envisager, notamment un report du Brexit ou l’organisation d’un second référendum. Si aucune solution n’est trouvée, le Royaume-Uni pourrait sortir de l’Union européenne sans accord.

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