«Un chemin se dessine vers un accord». Par cette petite phrase, mercredi, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a relancé l’espoir d’éviter un Brexit sans accord au soir du 31 décembre. A cette date, le Royaume-Uni quittera l’union douanière et le marché intérieur, et cessera d’appliquer la législation de l’Union européenne (UE).
Les négociations butent toujours sur plusieurs dossiers clés, dont la pêche, les règles de concurrence équitable et la résolution des conflits. En cas d’échec définitif, les conséquences d’un «no deal» (absence d’accord) seraient très sévères, en particulier pour une économie britannique en panne. D’autant plus que la crise sanitaire menace d’aggraver les effets d’un divorce brutal. Petit tour d’horizon des principaux effets immédiats d’une absence d’accord.
1 LES RÈGLES DE L’OMC S’IMPOSENT
En l’absence d’accord, au 31 décembre, les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) s’appliqueront aux relations commerciales entre l’UE et...