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Brésil: pour le président brésilien Bolsonaro, le nazisme était de gauche

Questionné par un journaliste, le président brésilien a affirmé mardi que le nazisme était de gauche, comme le déclarait récemment son ministre des affaires étrangères lors d'un entretien à une chaîne YouTube.

03 avr. 2019, 07:28
Bolsonaro semblait convaincu de sa réponse alors qu'il venait de visiter le musée de l'Holocauste à Jérusalem.

En visite officielle en Israël, le président d'extrême droite du Brésil Jair Bolsonaro a affirmé mardi qu'il n'y avait "aucun doute" sur le fait que le nazisme était un mouvement de gauche. Il venait de visiter le musée de l'holocauste à Jérusalem.

Une fois de retour à son hôtel, le chef de l'Etat a été abordé par un journaliste brésilien qui lui a demandé s'il était d'accord avec des déclarations récentes de son ministre des affaires étrangères qui avait affirmé que le nazisme était de gauche. "Sans aucun doute", a-t-il répondu. "Le parti socialiste, c'est quoi? Parti national-socialiste allemand", a ajouté le président brésilien.

Les médias brésiliens n'ont pas manqué de rappeler mardi que le centre de mémoire de l'holocauste Yad Vashem de Jérusalem explique clairement sur son site que le nazisme s'inscrivait dans la montée de "groupes radicaux de droite" en Allemagne.

Mais le ministre des affaires étrangères Ernesto Araujo, également du voyage en Israël, a défini récemment lors d'un entretien à une chaîne YouTube le fascisme et le nazisme comme "des phénomènes de gauche".

Le "dogme du réchauffement"

"La gauche s'effraie à chaque fois que ressurgit le débat sur la possibilité de qualifier le nazisme comme un mouvement de gauche", a-t-il renchéri samedi dans son blog, Metapolitica17.

Dans ce blog, il avait déjà énoncé des théories controversées sur le "marxisme culturel" qui a "influencé le dogme scientifique du réchauffement climatique" ou le fait que, selon lui, "l'objectif ultime de la mondialisation est de rompre les liens entre Dieu et les hommes".

 

 

Jair Bolsonaro est arrivé en Israël dimanche pour une visite de trois jours. Il a créé un précédent diplomatique lundi en devenant le premier chef d'Etat étranger à se rendre au mur des lamentations en compagnie d'un premier ministre israélien.

Il n'a pas tenu sa promesse de transférer l'ambassade du Brésil de Tel Aviv à Jérusalem, comme l'a fait son homologue américain Donald Trump, préférant annoncer l'ouverture d'un bureau diplomatique dans la ville sainte.

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