Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Brésil: l'ex-président Michel Temer arrêté dans le cadre d'une enquête anticorruption

Michel Temer, ancien président du Brésil, a été arrêté jeudi dans le cadre de l'enquête Lavage Expresse contre la corruption. Il s'agit de la même enquête qui a visé l'ex-président Lula.

21 mars 2019, 19:30
M. Temer était arrivé au pouvoir en août 2016 après la destitution brutale de Dilma Rousseff.

L'ancien président brésilien Michel Temer a été arrêté jeudi à Sao Paulo. Moins de trois mois après avoir quitté le pouvoir, il tombe ainsi lui aussi dans les filets de la tentaculaire enquête anticorruption Lava Jato (Lavage Express).

"Il a été arrêté à Sao Paulo", a indiqué un porte-parole du parquet de Rio de Janeiro, confirmant des informations des médias brésiliens, qui ont fait l'effet d'une bombe dans le pays. Michel Temer est le deuxième président du Brésil pris dans les filets de l'enquête Lavage Express, après l'ancien président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva. Condamné à deux peines de plus de 12 ans de prison chacune pour corruption et blanchiment d'argent, Lula est derrière les barreaux depuis près d'un an.

Michel Temer, 78 ans, qui a quitté le pouvoir à la fin 2018 après près de deux ans et demi de mandat, fait l'objet au total d'une dizaine d'enquêtes pour corruption. Il devrait être rapidement transféré vers Rio de Janeiro pour une période de prison préventive, a indiqué la télévision Globonews.

 

 

Il est soupçonné d'être "le chef d'une organisation criminelle" qui négociait des pots-de-vin sur des contrats de construction dans la centrale nucléaire d'Angra 3, a annoncé jeudi le parquet. Il a été arrêté dans la matinée dans le cadre d'une opération anticorruption baptisée "radioactivité" qui enquête sur "des détournements de fonds et des versements illicites" pour "une organisation criminelle dirigée par (lui)", a précisé le parquet dans un communiqué.

M. Temer était arrivé au pouvoir en août 2016 un peu par accident, après la destitution brutale de la présidente de gauche Dilma Rousseff - pour maquillage des comptes publics - dont il était le vice-président de centre-droit.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias