Benyamin Netanyahou, qui avait habitué le public israélien à l’étalage de sa mésentente avec Barack Obama, semble par contraste décidé à choyer son successeur, Donald Trump. A l’approche de leur première rencontre officielle, qui doit intervenir aujourd’hui à Washington, le chef du gouvernement israélien a dit à ses ministres vouloir faire « tous les efforts pour éviter d’entrer en confrontation » avec le puissant allié.
La confidence, relayée par le quotidien Haaretz, visait sans doute à calmer les ardeurs de la droite religieuse, qui le somme depuis plusieurs semaines de mettre Donald Trump devant le fait accompli en tournant publiquement le dos à la solution des deux Etats. Mais elle témoigne aussi, plus fondamentalement, d’un malaise palpable face aux inconnues qui entourent les intentions du nouveau locataire de la Maison-Blanche.
Renforcer les pressions sur l’Iran
Le premier ministre israélien, si cela ne tenait qu’à lui, aurait sans doute choisi de...