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Barrière à Bolsonaro

La négligence du président a pesé dans la crise sanitaire de son pays. Sa survie politique est menacée. Il garde le soutien des militaires, qui gardent sous le coude l’option du coup d’Etat, et de son socle de partisans.

06 juil. 2020, 00:01
FILE - In this April 9, 2019 file photo, Brazil's President Jair Bolsonaro speaks during a swearing-in ceremony at the Planalto Presidential Palace, in Brasilia, Brazil. Bolsonaro’s latest education minister offered his resignation Tuesday, June 30, 2020, just days after his appointment, creating a new headache for the embattled leader as he struggles to start a new chapter at the ministry and shore up flagging support. (AP Photo/Eraldo Peres, File)
Jair Bolsonaro
ArcInfo

En 1999, Jair Bolsonaro n’était qu’un parlementaire parmi d’autres. Ses dérapages verbaux montraient pourtant déjà un large potentiel de toxicité pour le pays. Le 23 mai de cette année, sur une chaîne de télé, le président actuel du Brésil estimait que seule une bonne guerre civile pouvait résoudre les problèmes du pays avec l’élimination de 30 000 personnes, à commencer par le président de l’époque, Fernando Henrique Cardoso…

Vingt et un ans plus tard, les maux ont dépassé ses paroles. Celui qui se fait appeler le «messie» n’a pas eu la guerre civile espérée. Non, pire: le Covid-19. Le bilan de l’hécatombe est le double de celle qu’il avait prédite: plus de 64 000 morts pour près de 1,57 million de cas. Dans le deuxième pays le plus touché au monde par l’épidémie, la gestion désastreuse du Trump des Tropiques a enfoncé le pays dans une crise sanitaire, économique...

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