L’annonce de son départ anticipé à la tête de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a créé la surprise générale. Alors que la planète subit l’onde de choc sanitaire et économique du Covid-19. Le Brésilien Roberto Azevêdo, qui dirigeait l’OMC depuis sept ans, a décidé d’écourter d’un an son deuxième mandat. Il partira en août. «Entre le confinement et une récente opération du genou, j’ai eu plus de temps que d’ordinaire pour réfléchir», a-t-il dit, jeudi, lors d’une visioconférence avec les chefs de délégation.
Et d’expliquer que son choix résulte d’une «décision personnelle, familiale» qui «j’en suis convaincu sert au mieux les intérêts de l’OMC». À ceux qui lui prêtent des ambitions présidentielles dans son pays, il répond qu’il ne «poursuit aucune visée politique». Il défend un choix stratégique, vouloir «découpler» le processus de sélection du prochain directeur général, qui nécessite des mois de préparation, de la prochaine conférence ministérielle...