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Autostrade soupçonné de falsifier l’état de ses viaducs

Quinze mois après l’effondrement du pont de Gênes, deux ouvrages autoroutiers ont été fermés par sécurité.

27 nov. 2019, 00:01
Vehicles are blocked on the collapsed Morandi highway bridge in Genoa, northern Italy, Wednesday, Aug. 15, 2018. A bridge on a main highway linking Italy with France collapsed in the Italian port city of Genoa during a sudden, violent storm, sending vehicles plunging 90 meters (nearly 300 feet) into a heap of rubble below.  (Luca Zennaro/ANSA via AP) Italy Highway Collapse

L’horizon s’assombrit sérieusement pour le concessionnaire autoroutier italien Autostrade, aux prises avec le procureur de Gênes, qui enquête sur sa responsabilité pénale dans l’effondrement du pont Morandi qui a fait 43 morts, le 14 août 2018. Alors qu’en septembre, le procureur étendait son enquête à la maintenance des autres viaducs gérés par Aspi, filiale d’Autostrade, lundi, il imposait, pour des raisons de sécurité, la fermeture immédiate de deux ouvrages de l’autoroute A26.

Une décision lourde de conséquences, isolant la déjà très enclavée région ligure, prise en raison de graves soupçons à l’encontre du gestionnaire autoroutier. Si la société affirme que la mesure a été «prise pour permettre des contrôles techniques sur les deux viaducs», c’est la première fois, depuis la chute du pont Morandi, que la justice demande la fermeture d’une autoroute.

Le procureur soupçonne que les rapports d’inspection des viaducs par Spea, la société de contrôle qui était...

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