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Australie: un plan sur 35 ans pour préserver la Grande barrière de corail

Un plan de protection à long terme de la Grande barrière de corail, inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, a été présenté samedi par le premier ministre australien.

21 mars 2015, 11:46
FILE - In this Nov. 2002 file photo provided by Queensland Tourism, an unidentified woman snorkels on the Great Barrier Reef off Australia's Queensland state. The government of Australia's Queensland state approved a plan Monday, Sept. 8, 2014, that will prevent 3 million cubic meters (106 million cubic feet) of seabed mud from being dumped in the Great Barrier Reef Marine Park. (AP Photo/Queensland Tourism, File)  EDITORIAL USE ONLY

L'Australie a présenté samedi un plan sur 35 ans de préservation de la Grande barrière de corail, site du patrimoine mondial dont la protection est une priorité, a assuré son premier ministre Tony Abbott. L'Unesco hésite à placer le site corallien sur la liste du patrimoine naturel en péril.

Le plan de protection à long terme de cette grande attraction touristique au large de l'Etat du Queensland, dans le nord-est de l'Australie, interdit, de manière totale et définitive, tout déversement de déchets de dragage et fixe des objectifs en matière d'amélioration de la qualité de l'eau et de protection de la vie marine.

En 2013, l'Unesco s'est inquiétée des menaces croissantes pesant sur la Grande barrière, le plus grand site corallien du monde, d'une très grande richesse marine, inscrit depuis 1981 au patrimoine de l'humanité.

Elle a menacé de la placer sur la liste du patrimoine naturel en péril mais a donné à Canberra le temps de présenter un rapport sur la manière dont il compte protéger le site.

345'000 km2

La Grande barrière de corail, une étendue de 345'000 km2, compte quelque 3000 "systèmes" récifaux et un millier d'îles tropicales.

Mais elle souffre du réchauffement climatique, de la prolifération d'une étoile de mer dévoreuse de coraux, de la pêche, des rejets massifs de nitrates et pesticides provenant des exploitations agricoles et du développement industriel sur la côte dû au boom minier.

ONG environnementales critiques

Le ministre de l'Environnement Greg Hunt a expliqué de son côté que le but de ce plan était d'avoir, à chaque décennie, "une meilleure qualité de l'eau avec des objectifs ambitieux comme une réduction de 50% de la présence d'azote d'ici à 2018 et de 80% d'ici 2025".

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