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Au Sahel, la crainte du retour des enfants-soldats

L’opération Barkhane s’inquiète du recrutement de mineurs par les groupes terroristes.

13 juil. 2020, 00:01
La force française Barkhane, forte de plus de 5000 militaires, a multiplié ces derniers mois les offensives au Sahel pour tenter d'enrayer la spirale de violences (archives).
ArcInfo

La dernière offensive de l’opération Barkhane contre les groupes terroristes au Sahel a porté ses fruits, mais une menace de long terme surgit. L’Etat islamique au Grand Sahara, désigné comme principal ennemi depuis janvier, a subi de sévères pertes, selon l’état-major français. «Ses capacités humaines et matérielles ont été fortement réduites», s’est félicité le général Facon, commandant de la force Barkhane, jeudi, lors d’un échange avec la presse. Mais «l’ennemi s’est durci. Il n’hésite plus à recourir à des enfants-soldats. Ces derniers sont endoctrinés et entraînés au maniement des armes», a-t-il prévenu.

«Cette exploitation abjecte nous met en difficulté», a convenu le général Facon. Les enfants-soldats ne sont pas une nouveauté. En 2013 déjà, al-Qaïda poussait de jeunes recrues sur le terrain sahélien. Leur présence dans les rangs terroristes, destinée à détourner la vigilance des soldats ou à servir de fait de bouclier humain, constitue un défi pour les...

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