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Au Mali, les questions s’accumulent

Alors que le second tour de la présidentielle se tient dimanche, les opposants crient à la fraude et mettent en avant des «incohérences». La mission d’observation de l’UE se trouve dans une position délicate.

09 août 2018, 00:01
epa04150804 The President of the Republic of Mali Ibrahim Boubacar Keita arrives at the fourth EU-Africa Summit of Heads of States at the European council headquarters in Brussels, Belgium, 02 April 2014. Discussions at the summit will focus on the theme 'Investing in People, Prosperity and Peace'. Topics will include education and training, women and youth, legal and illegal migrant flows between both continents, ways to stimulate growth and to create jobs, investing in peace and in ways to enhance EU support for African capacities in managing security in the continent.  EPA/JULIEN WARNAND BELGIEN EU AFRIKA GIPFEL

L’élection présidentielle malienne devait être celle de la maturité et de la confiance. Alors que le pays s’apprête, le 12 août, à voter pour le second tour, les leçons du premier entament déjà ces espérances. Le président sortant, Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK, est selon les résultats provisoires confortablement en tête avec plus de 41% des voix, devant son rival de toujours, Soumaïla Cissé, à un peu plus de 17,8 pour cent.

Ce constat ne fait que renforcer les accusations des proches de Soumaïla Cissé. «Ce résultat ne reflète en rien le vote des Maliens», affirme Tiébilé Dramé, le directeur de campagne du challenger, qui évoque des «bourrages d’urnes», des «achats de voix» et des «tripatouillages». Il n’avance cependant pas de preuves concrètes de ses dires.

Soumaïla Cissé, comme Aliou Diallo, un autre prétendant battu, a déposé des recours devant la Cour constitutionnelle. Mais l’institution, qui tranche en dernier...

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