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Attentat de Saint-Pétersbourg: le cerveau de l'attaque du métro a été identifié

Les services de sécurité russes ont annoncé avoir quasiment identifié le cerveau de l'attaque du métro qui a fait 14 morts au début du mois.

20 avr. 2017, 13:16
L'attentat le 3 avril dans le réseau souterrain de la deuxième ville de Russie a fait 14 morts et des dizaines de blessés.

Le frère d'un des organisateurs présumés de l'attentat de Saint-Pétersbourg, qui a fait 14 morts début avril, a été placé en détention jeudi. Il s'agit du dixième suspect à être entre les mains de la justice dans cette affaire.

Akram Azimov avait été arrêté mercredi par les services de sécurité russes dans un village près de Moscou en possession d'une grenade. Un tribunal de la capitale russe a ordonné son incarcération jusqu'au 3 juin le temps de l'enquête.

Son frère cadet Abror, considéré par les enquêteurs comme l'un des organisateurs présumés de l'attentat du 3 avril, a quant à lui été arrêté lundi près de Moscou en possession d'une arme et placé en détention jusqu'à la même date.

 

Cerveau en voie d'être identifié

Le patron des services de sécurité russes (FSB), Alexandre Bortnikov, a pour sa part annoncé avoir "quasiment identifié" jeudi le ou les commanditaire(s) de l'attentat, jusqu'à présent non revendiqué, sans plus de précisions.

Originaire du Kirghizstan tout comme l'auteur présumé de l'attentat-suicide, Akbarjon Djalilov, Abror Azimov nie être le cerveau de l'attaque, mais a reconnu une implication indirecte.

Selon la justice russe, son frère aîné Akram a reçu de l'argent de la part d'un "membre d'une organisation terroriste internationale en Turquie" qu'il a ensuite transmis à Akbarjon Djalilov pour organiser l'attaque. Il est également accusé d'avoir fabriqué de faux documents pour ses complices.

Akram Azimov, qui clame son innocence, a séjourné en Turquie en décembre 2016 et mars 2017, selon le tribunal. Le kamikaze Akbarjon Djalilov avait également été en Turquie, en mars et en octobre 2016, selon les médias russes.

Les frères Azimov travaillaient dans un café et un restaurant de sushis dans la région de Moscou, a raconté leur père interrogé par l'agence de presse TASS, qui assure qu'ils lui envoyaient la majeure partie de leurs revenus afin de constituer une dot pour leur soeur restée au Kirghizstan.

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