Des centaines de personnes se sont réunies mercredi sur le pont de Westminster pour honorer la mémoire des quatre victimes de l'attaque commise la semaine dernière aux abords du parlement britannique. Une cinquantaine de personnes ont également été blessées mercredi passé dans cette attaque.
Une minute de silence a été observée à 14h40 locales, soit l'heure précise à laquelle un assaillant a foncé dans la foule au volant d'une voiture et tué trois personnes sur le pont menant à Big Ben avant de poignarder à mort un policier stationné devant le Parlement et d'être abattu par la police. dans la cour intérieure du parlement britannique.
Des policiers, des membres du personnel médical et des proches des victimes se sont mêlés à la foule qui s'étendait d'une rive à l'autre de la Tamise, là où l'assaillant a précipité son véhicule.
The London attack is remembered in Westminster, one week on, with an "atmosphere of quiet defiance": https://t.co/MqRLAPo8kN pic.twitter.com/Z5TSzXzmEh
— BBC News (UK) (@BBCNews) 29 mars 2017
People link hands and fall silent on Westminster Bridge to mark a week since the London attackhttps://t.co/c9cNvhC71p pic.twitter.com/6fiWOgnoCt
— BBC Breaking News (@BBCBreaking) 29 mars 2017
Hommage du prince William
Parmi les personnes réunies sur le pont, figuraient des membres de l'organisme islamique organisation Ahmadiyya Muslim Youth Association qui brandissaient des banderoles proclamant "l'Amour pour tous, la haine pour personne" ou encore "L'Islam signifie la paix" ou "L'Islam dit non à la terreur". Des prières ont été récitées par des imams.
Les organisateurs de l'hommage ont expliqué vouloir montrer que l'attaque n'a pas eu l'effet escompté et que l'unité des Londoniens a été préservée.
Le prince William a rendu un hommage au policier tué en déposant une couronne de fleurs au National Memorial Arboretum, dans les West Midlands, à l'une des nombreuses autres manifestations organisées une semaine après l'attaque meurtrière.
Deux audits
Douze personnes ont été arrêtées dans le cadre de l'enquête menée par le commandement antiterroriste de Scotland Yard, et une était toujours en garde à vue après la remise en liberté d'une autre mercredi après-midi.
L'attentat a été revendiqué par le groupe djihadiste Etat islamique (EI) mais Scotland Yard a annoncé lundi ne pas avoir "trouvé de preuve d'une association" de Masood avec l'EI ou Al-Qaïda, ni de preuve qu'il s'était radicalisé en prison.
Le président de la Chambre des Communes, John Bercow, a par ailleurs annoncé aux députés l'ouverture de deux audits pour revoir les mesures de sécurité au Parlement, alors que le tueur avait réussi à pénétrer dans la cour de l'édifice.