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Attentat de Berlin: le suspect tunisien était déjà soupçonné de préparer une attaque

Le Tunisien suspecté d'avoir commis l'attaque meurtrière dans un marché de Noël était déjà soupçonné de préparer un acte terroriste. L'homme était connu pour son appartenance à la scène salafiste et était considéré comme dangereux.

21 déc. 2016, 17:11
L'homme était connu pour son appartenance à la scène salafiste et était classé comme individu dangereux.

Le Tunisien suspecté dans l'attentat au camion-bélier à Berlin était déjà suspecté de préparer un attaque. Avant le drame, il avait été signalé en novembre au centre allemand de lutte contre le terrorisme, a indiqué mercredi un responsable allemand.

"La police judiciaire de Rhénanie du Nord-Westphalie avait initié une enquête auprès du parquet fédéral allemand (compétent en matière de terrorisme) en raison de suspicions sur la préparation d'un acte criminel grave représentant un danger pour l'Etat", a déclaré Ralf Jäger, le ministre de l'Intérieur de cette région du l'ouest de l'Allemagne où le suspect a résidé cette année.

 

L'enquête en question a été confiée au parquet de Berlin, a-t-il ajouté. Il n'a toutefois pas précisé la nature des suspicions pesant contre cet individu qui disposait de plusieurs identités. Selon les autorités allemandes, il était connu pour son appartenance à la scène salafiste et était classé comme individu dangereux.

La terminologie d'"acte criminel grave représentant un danger pour l'Etat" est celle utilisée par la justice allemande pour qualifier les attentats ou les projets de tels actes.

Tunis accusé

De plus, Tunis est accusé d'avoir retardé l'expulsion du suspect. "En juin 2016 sa demande d'asile a été refusée par l'Office fédéral pour la migration et les réfugiés (...) l'homme n'a pas pu être expulsé car il n'avait pas de document d'identité en règle", a expliqué Ralf Jäger.

"La procédure d'établissement d'un document tenant lieu de passeport" tunisien, pour permettre son retour dans son pays, a été engagée en août, "mais la Tunisie a disputé le fait que cette personne soit l'un de ses ressortissants et les documents nécessaires n'ont pendant longtemps pas été établis", a-t-il poursuivi.

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