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Attaque chimique en Syrie: un rapport français confirme l'utilisation du gaz sarin par le régime d'al-Assad

Le recours au gaz sarin et la responsabilité du régime syrien lors de l'attaque chimique de Khan Cheikhoun est confirmée par un rapport officiel des services de renseignement français.

26 avr. 2017, 10:48
L'attaque, perpétrée début avril, avait fait 87 morts.

Le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault a présenté mercredi un rapport des services de renseignement français incriminant le régime de Damas dans l'attaque au gaz sarin contre la localité de Khan Cheikhoun (nord-ouest) le 4 avril. Elle a fait 87 morts.

"Le recours au sarin ne fait aucun doute. La responsabilité du régime syrien ne fait pas de doute non plus, compte tenu du procédé de fabrication du sarin utilisé", a déclaré M. Ayrault à l'issue d'un Conseil de Défense, au cours duquel il a présenté ce rapport des services de renseignement français.

Ce rapport, effectué sur la base de prélèvements et d'analyses effectués par les services français, permet d'établir, "de source certaine, que le procédé de fabrication du sarin prélevé est typique de la méthode développée dans les laboratoires syriens. Cette méthode porte la signature du régime et c'est ce qui nous permet d'établir sa responsabilité dans cette attaque", a déclaré M. Ayrault.

 

Même conclusions d'autres pays

L'attaque perpétrée le 4 avril contre la localité de Khan Cheikhoun, en zone rebelle, a fait 87 morts, dont 31 enfants. Elle a entraîné des frappes de représailles américaines le 7 avril sur une base aérienne du régime de Damas.

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) avait conclu le 19 avril que l'utilisation de sarin dans l'attaque de Khan Cheikhoun était "irréfutable". Les Etats-Unis, le Royaume Uni, la Turquie et la France sont parvenus aux mêmes conclusions.

Le président syrien Bachar al Assad a démenti toute implication de son armée dans l'attaque. Il a accusé les pays occidentaux d'avoir "monté toute cette histoire" et assuré que la Syrie ne possédait pas d'armes chimiques.

Les services français estiment également que la thèse d’une attaque à l’aide d’un agent neurotoxique le 4 avril menée par les groupes armés tout comme une mise en scène ou une manipulation par l’opposition ne sont pas crédibles.

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