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Attaque chimique en Syrie: des experts de l'ONU confirment que du gaz sarin a bien été utilisé

Des experts de l'ONU confirment que du gaz sarin a bien été utilisé le 4 avril dernier lors d'une attaque sur une base. Ce rapport va maintenant servir de base pour déterminer si les forces du régime sont responsables de ce bombardement chimique.

30 juin 2017, 06:53
L'attaque avait fait 87 morts, dont de nombreux enfants. Elle avait été attribuée par les Occidentaux au régime du président syrien Bachar al-Assad.

Les experts de l'Organisation internationale pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) confirment dans un rapport que du gaz sarin a bien été utilisé le 4 avril en Syrie. Washington avait riposté à l'attaque en tirant 59 missiles Tomahawk sur une base syrienne.

La mission d'enquête de l'organisation a conclu qu'"un grand nombre de personnes, dont certaines sont mortes, ont été exposées au sarin ou à un produit de type sarin", a-t-elle écrit dans le rapport confidentiel, dont l'AFP a obtenu des extraits.

Le rapport va maintenant servir de base à une commission conjointe entre l'ONU et l'OIAC, qui devrait dire si les forces du régime syrien sont responsables de ce bombardement chimique sur la localité de Khan Cheikhoun le 4 avril dernier.

 

 

L'attaque avait fait 87 morts, dont de nombreux enfants. Elle avait été attribuée par les Occidentaux au régime du président syrien Bachar al-Assad. Ce dernier, soutenu par son allié russe, avait démenti en être à l'origine.

Selon la mission de l'OIAC, l'endroit d'où provenait le gaz mortel conserve la trace d'un cratère. Les caractéristiques de la propagation du gaz "ne peuvent correspondre qu'à l'usage de sarin comme arme chimique", note-t-elle.

En riposte à cette attaque chimique, le président américain Donald Trump avait lancé une attaque de missiles Tomahawk dans la nuit du 6 au 7 avril sur la base syrienne d'al-Chayraate.

La commission conjointe de l'ONU et de l'OIAC avait déjà conclu que les forces du régime syrien avaient mené des attaques au chlore en 2014 et 2015. Elle avait aussi estimé que l'Etat islamique avait utilisé du gaz moutarde en 2015.

 

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