Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Athènes veut enfermer les migrants

Les autorités, confrontées à l’afflux récent de 40 000 personnes dans les îles de la mer Egée, espèrent calmer des riverains ulcérés.

21 nov. 2019, 00:01
epa07965453 Refugees wait outside the hotspot in Moria, Lesvos island, Greece, 01 November 2019, to be transferred by navy ships to the mainland Greece. Over 1,000 asylum applicants will be transferred from NE Aegean islands to the mainland in the next three days. According to sources speaking to Athens-Macedonian News Agency, all refugees will be distributed evenly in the mainland Greece. Two navy ships carrying 800 individuals from Lesvos will arrive at Elefsina port on 02 November, while another 100 will be transferred from Samos to Piraeus port on 03 November and another 130 asylum applicants will arrive in Piraeus the next days from Chios, Kos and Leros islands.  EPA/STRATIS BALASKAS GREECE LESVOS ISLAND REFUGEES

La symbolique est de taille: Moria, surnommé «l’enfer», sera bientôt fermé. Le plus grand centre d’accueil de migrants et de réfugiés en Europe, situé à Lesbos, comme ceux des îles de Chios et Samos, devrait bientôt appartenir au passé. Cette décision du gouvernement conservateur de Kyriakos Mitsotakis intervient alors que la crise migratoire prend des proportions inquiétantes. «Ces quatre derniers mois, nous avons dénombré 40 000 arrivées dans les cinq îles de la mer Egée», confirme le ministère de la Protection du citoyen, «dont 1345 rien que le week-end dernier».

Plus de 27 000 migrants et réfugiés, dont une majorité de femmes et d’enfants, parfois non accompagnés, s’entassent actuellement dans des conditions sanitaires déplorables dans trois centres d’une capacité totale de 4500 places. Les autorités européennes ont qualifié cette situation d’explosive, et la politique migratoire commune tarde à naître. L’enjeu est pourtant clair, selon Konstantinos Filis, expert en relations...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias