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«Ankara négocie la prise de Manbij»

Pour l’expert Antoine Basbous, l’offensive turque ira jusqu’à la ville kurde à l’est, mais pas plus loin.

20 mars 2018, 00:01
epa06611805 Turkey-backed Free Syrian Army soldiers take control of Afrin city center, Syria, 18 March 2018. According to media reports, the Turkish army and its allied Syrian militias on 10 March continued to encircle the city of Afrin in the Kurdish-held enclave of the same name in northwest Syrian, taking control of nine towns. The Turkish army on 20 January launched 'Operation Olive Branch' in Syria's northern regions against the Kurdish Popular Protection Units (YPG) forces and the Syrian Democratic Forces (SDF) which control the city of Afrin. Turkey classifies the YPG as a terrorist organization. The Turkish-backed Free Syrian Army is an armed rebel military group that operates in northern Syria and is supported by the Turkish army.  EPA/DHA / DOGAN NEWS AGENCY SYRIA AFRIN TURKEY YPG

Le drapeau turc flotte depuis dimanche sur la ville d’Afrine. Deux mois après le début de l’offensive baptisée «Rameau d’olivier» dans l’enclave kurde au nord-ouest de la Syrie, l’armée turque et ses supplétifs de l’Armée syrienne libre (ASL) ont délogé de la ville les milices kurdes des Unités de protection du peuple (YPG).

La chute du bastion des Kurdes syriens est une victoire d’étape aux yeux du président turc Recep Tayyip Erdogan, qui espère pousser encore plus à l’est et prendre les villes de Manbij, Kobané, Tell Abyad, Ras al-Aïn et Qamichli. Un scénario improbable, estime Antoine Basbous, directeur de l’Observatoire des pays arabes, à Paris.

Jusqu’où ira la Turquie?

Les Turcs veulent créer un cordon sanitaire le long de la frontière sud du pays, en chassant leurs ennemis kurdes de la région. Théoriquement, ils ne devraient pas aller plus loin que Manbij, une ville située à plus d’une...

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