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Allemagne: «réagir à un attentat, c’est plus facile que de se battre contre l’antisémitisme au quotidien»

Le procès de Stefan B., assaillant de la synagogue de Halle, s’ouvre aujourd’hui et repose la question de la sécurité des juifs en Allemagne. Leur situation se serait dégradée après l’arrivée massive de réfugiés venus du Proche-Orient, à partir de 2015.

21 juil. 2020, 00:01
/ Màj. le 21 juil. 2020 à 07:23
epa08556771 Journalists attend a press conference in a courtroom where the main trial for the suspect of the terror attack in Halle will take place in Magdeburg, Saxony-Anhalt, Germany, 20 July 2020. The suspect, a 27-year-old German neo-Nazi named by the media as Stephan Balliet, went on rampage shooting and killed two people on 09 October 2019 in front of the synagogue and a Kebab shop in Halle during the celebrations on the Jewish holiday of Yom Kippur.  EPA/HAYOUNG JEON ArcInfo

Même avec plusieurs mois de recul, le président de la communauté juive de Halle, Max Privorozki, n’arrive toujours pas à digérer la réponse faite par la police locale en plein attentat du 9 octobre 2019: «Quand l’attaque a eu lieu, nous étions déjà dans la synagogue et nous n’avons d’abord pas entendu les tirs. Comme c’était la fête de Yom Kippour, tous les téléphones étaient éteints. C’est finalement la personne préposée à la surveillance caméra qui m’a prévenu et j’ai immédiatement appelé la police qui m’a répondu: ‘Mais quelle synagogue?’ Il a même fallu que je leur donne notre adresse!», se souvient Max Privorozki.

Ce dernier est arrivé d’Ukraine à Halle en 1990, parce que l’une des meilleures amies de sa femme y était établie. «Halle est devenu ma ville. Quand j’y reviens, je me sens chez moi. Après l’attentat, nous avons d’ailleurs connu une vague de solidarité sans...

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