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Alex Jones, la mauvaise blague

L’influent conspirationniste américain est censuré. Même certains de ses détracteurs s’en offusquent.

10 août 2018, 00:01
FILE - In this Wednesday, April 19, 2017, file photo, Alex Jones, a right-wing radio host and conspiracy theorist, arrives for a child custody trial at the Heman Marion Sweatt Travis County Courthouse in Austin, Texas. The music streaming service Spotify says it has removed some episodes of “The Alex Jones Show” podcast for violating its hate content policy. The company said late Wednesday that it takes reports of hate content seriously and reviews any podcast or song reported by customers. (Jay Janner/Austin American-Statesman via AP, File) Spotify Alex Jones

Fraîchement banni des principaux réseaux sociaux pour «non-respect» de leurs règlements, Alex Jones va-t-il finir en martyr de la liberté d’expression? Depuis lundi, cet animateur texan de 44 ans, adepte de la théorie du complot et des idées d’extrême droite, cherche à retourner la situation à son avantage.

Sur Twitter, plateforme qui l’accepte encore, il évoque bien sûr un complot, ne manquant pas au passage d’appeler ses millions de suiveurs à soutenir financièrement InfoWars, son principal site de propagande. Son application du même nom a grimpé au troisième rang des applications d’actualité gratuites les plus téléchargées aux Etats-Unis. Même en Suisse, elle était hier en 14e position, plus populaire que celle de «24 Heures» ou du «Blick am Abend».

«C’est une semaine difficile pour Jones. Après avoir été banni de Youtube, Facebook, iTunes, Pinterest et Spotify, le maître de la conspiration propose une série de nouvelles théories», ironise David...

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