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Afghanistan: un bus saute sur une bombe, au moins 34 morts

Dans l’ouest de l’Afghanistan, au moins 34 personnes, principalement des femmes et des enfants, sont mortes mercredi lorsqu’un bus a roulé sur une bombe. Le bilan pourrait encore s’alourdir dans les prochaines heures. L’attentat a été attribué aux talibans.

31 juil. 2019, 07:48
/ Màj. le 31 juil. 2019 à 18:20
Une bombe a fait au moins 34 morts en Afghanistan, ce mercredi.

Au moins 34 personnes ont péri mercredi en Afghanistan lorsque leur car a sauté sur un engin explosif posé selon les autorités par les talibans. Malgré cette attaque, l’émissaire américain pour la paix annonçait qu’un accord avec les insurgés pourrait être imminent.

«Il faisait noir et le car a sauté sur une mine. Il y avait beaucoup de morts et de blessés», essentiellement des femmes et des enfants, a témoigné auprès de l’AFP un passager hospitalisé, Ali Juma, 40 ans.

Le car circulait sur la route reliant Kandahar (sud) à Herat (ouest) lorsqu’il a sauté vers 06H00 du matin (03h30 en Suisse) sur un engin explosif «placé au bord de la route par les talibans» dans la province de Farah (ouest), a déclaré le porte-parole provincial de la police, Muhibullah Muhib. Selon lui, cette mine était destinée à frapper les forces de sécurité. Le chef des urgences hospitalières d’Herat, Ebrahim Mohammadi, a affirmé que 34 passagers du car avaient été tués et 17 blessés.

Le porte-parole de la présidence afghane, Sediq Sediqqi, a confirmé le bilan, attribuant aussi l’attentat aux talibans. Nasrat Rahimi, le porte-parole du ministère de l’Intérieur, a parlé d’«acte barbare des terroristes».

 

 

«Nous conclurons l’accord»

Cette tragédie est survenue le jour où le négociateur américain Zalmay Khalilzad a quitté Kaboul pour se rendre d’abord au Pakistan puis au Qatar, où il rencontrera à nouveau les talibans. Les Etats-Unis ont entamé l’année dernière un dialogue direct inédit avec les rebelles dans l’espoir de mettre un terme à la plus longue guerre dans laquelle les Américains sont engagés.

Washington semble déterminé à accélérer ces pourparlers à l’approche de l’élection présidentielle afghane, prévue pour fin septembre, et du scrutin, l’année suivante, pour désigner le chef de la Maison Blanche.

Après plus d’une semaine à Kaboul qui a été selon lui «la plus productive» depuis qu’il a pris ses fonctions en septembre dernier, M. Khalilzad a laissé entendre qu’un accord avec les talibans pourrait être imminent.

Les deux parties doivent notamment s’entendre sur un retrait des troupes américaines en échange de la promesse des insurgés de faire en sorte que l’Afghanistan ne soit pas un refuge pour des terroristes. Cet accord ouvrirait la voie à un dialogue «inter-afghan» entre les talibans et une délégation gouvernementale qui devrait avoir lieu courant août à Oslo.

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