La réunion ressemblait fort à une opération de la dernière chance. Depuis lundi, les principaux acteurs du conflit en Centrafrique étaient réunis pour sauver ce qui pouvait l’être de l’accord de paix signé, en février, à Khartoum, au Soudan. Il s’agissait d’éviter que le texte, le huitième depuis le début de la crise, en 2012, ne finisse dans un grand néant, comme les précédents.
Les pourparlers s’annonçaient difficiles. A Addis-Abeba, en Ethiopie, sous l’égide de l’Union africaine (UA), le gouvernement et les représentants des 14 groupes armés qui morcellent le Centrafrique, au point de le contrôler à 80%, discutaient péniblement, hier. «Le problème est que si quelques personnes ont des revendications idéologiques, pour la plupart, il ne s’agit que de pouvoir et d’argent», souligne Nathalia Dukhan, chercheuse pour l’ONG Enough.
Ami du président et proche de Moscou
L’accord, longuement négocié sous la direction de l’ONU, des Etats africains, mais...