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Accord de paix sauvé de justesse à Bangui

Le gouvernement et les groupes armés se sont entendus sur la formation d’un fragile gouvernement d’union.

21 mars 2019, 00:01
Relatives of Thierry Tresor Zumbeti, who died from bullet wounds to the neck and stomach, grieve outside his home in Bangui, Central African Republic, Saturday, Dec. 7, 2013. Zumbeti was buried beside his house. Christians fearing reprisal attacks from the Muslim ex-rebels who control Central African Republic fled on foot by the thousands Saturday, as others ventured outside for the first in time in days only to bury their dead following the worst violence to wrack the lawless country in months. (AP Photo/Jerome Delay) APTOPIX Central African Republic

La réunion ressemblait fort à une opération de la dernière chance. Depuis lundi, les principaux acteurs du conflit en Centrafrique étaient réunis pour sauver ce qui pouvait l’être de l’accord de paix signé, en février, à Khartoum, au Soudan. Il s’agissait d’éviter que le texte, le huitième depuis le début de la crise, en 2012, ne finisse dans un grand néant, comme les précédents.

Les pourparlers s’annonçaient difficiles. A Addis-Abeba, en Ethiopie, sous l’égide de l’Union africaine (UA), le gouvernement et les représentants des 14 groupes armés qui morcellent le Centrafrique, au point de le contrôler à 80%, discutaient péniblement, hier. «Le problème est que si quelques personnes ont des revendications idéologiques, pour la plupart, il ne s’agit que de pouvoir et d’argent», souligne Nathalia Dukhan, chercheuse pour l’ONG Enough.

Ami du président et proche de Moscou

L’accord, longuement négocié sous la direction de l’ONU, des Etats africains, mais...

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