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A Gênes, l’enquête a déjà démarré

Le Parquet a saisi le contrat de manutention et tous les documents sur les opérations de rénovation depuis l’inauguration du pont, en 1967.

17 août 2018, 00:01
epa06952300 A handout photo made available by the European Space Imaging on 16 August 2018 shows a satellite image of the collapsed section of the Morandi Bridge in Genoa, northern Italy, 15 August 2018. The bridge, a viaduct on the A10 motorway in Genoa and one of the major links to France, collapsed on 14 August 2018, killing at least 39 people and injuring at least 15 others, authorities said. In response to the disaster, Italian Prime Minister Giuseppe Conte has declared a 12-month state of emergency in the region of Liguria, as search and rescue teams are still working to find survivors in the rubble, with dozens of people reportedly missing.  EPA/EUROPEAN SPACE IMAGING HANDOUT -- BEST QUALITY AVAILABLE -- HANDOUT EDITORIAL USE ONLY/NO SALES SPACE ITALY BRIDGE COLLAPSE

Trois jours après l’effondrement du pont Morandi – qui a fait 39 morts, des dizaines de blessés et provoqué le déplacement de 400 familles, un pilier menaçant de s’écrouler sur les immeubles situés en dessous du pont –, l’affaire prend une tournure politique importante.

Il y a eu la publication embarrassante d’un document rédigé par le mouvement No Gronda et relayé, en 2013, par les activistes du M5S sur leur site officiel, affirmant que «l’éventualité d’un effondrement du pont est une fable, une invention».

Puis, les accusations lancées contre Bruxelles par Matteo Salvini, qui cumule les casquettes de patron de la Ligue, vice-président du Conseil, ministre de l’Intérieur et prima donna du gouvernement. Selon lui, les exigences de la Commission européenne sur le maintien de la rigueur budgétaire auraient une part de responsabilité importante dans ce drame. «Il est des contraintes européennes qui nous empêchent de dépenser de l’argent...

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