Hier, 1500 militants conservateurs ont fait la queue, deux heures pour certains, à Birmingham, pour entendre Boris Johnson les appeler à «soutenir Theresa May de la meilleure façon possible». A savoir, en la poussant à abandonner ses propositions si décriées de «Chequers» pour le Brexit, un partenariat douanier rapproché avec l’UE. Un soutien, certes, plus qu’ambigu du ministre qui a claqué la porte du gouvernement en protestation contre ce projet. Mais ce n’était ni l’appel à la renverser, ni le plan de bataille concret espéré par certains.
La première ministre et ses conseillers ont pu pousser un «ouf!» de soulagement, tant ce discours de défiance était redouté, à la veille de sa propre adresse de clôture du congrès annuel de son parti, aujourd’hui. Les enjeux sont immenses. Il y a un an, on ne donnait pas cher de sa peau. Parti rongé par les divisions, manque de vision sur...