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11 septembre: encore 1111 disparus

Dans un laboratoire de Manhattan, une équipe poursuit inlassablement le travail d’identification.

11 sept. 2018, 00:01
FILE - In this Sept. 11, 2001 file photo, as seen from the New Jersey Turnpike near Kearny, N.J., smoke billows from the twin towers of the World Trade Center in New York after airplanes crashed into both towers.   Families of the victims of the worst terror attack on the United States in history gathered Wednesday, Sept. 11, 2013,  to mark their 12th anniversary with a moment of silence and the reading of names.  The Sept. 11, 2001 attacks in New York City and Washington killed almost 3,000 people and lead to a war in Afghanistan.  (AP Photo/Gene Boyars) Sept 11 Anniversary Photo Gallery

Chaque jour, sept jours sur sept, le protocole se répète des dizaines de fois. Au départ, un fragment d’os, retrouvé après le 11 septembre sur le site du World Trade Center, à New York, auquel, en 17 ans, il n’a pas été possible d’associer un ADN. Découpé, réduit en poudre, il est ensuite mélangé à deux produits chimiques capables d’exposer l’ADN puis de l’extraire.

Dans la pratique, le succès de l’opération n’est pas garanti. «L’os est l’élément biologique le plus difficile à travailler» pour remonter à l’ADN, explique Mark Desire, assistant du directeur de l’expertise médico-légale à l’Institut médico-légal de New York.

22 000 restes humains

A cette complexité s’ajoutent les conditions auxquelles a été exposé l’os le 11 septembre et les jours suivants. Le feu, la moisissure, les bactéries, la lumière du soleil, le carburant des avions qui se sont écrasés sur les tours, «tout ça détruit l’ADN», explique...

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