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11 septembre: 15 ans après, la mémoire des attentats profondément enracinée

Quinze ans après leur effondrement, le vide qu'ont laissé les tours jumelles de New York est toujours là, lourd de sens. Un mémorial et un musée sont incrustés dans les fondations des grattes-ciel fantômes, comme pour enraciner la mémoire du drame.

31 août 2016, 13:54
/ Màj. le 11 sept. 2016 à 12:00
À l'endroit où s'élevaient les grattes-ciel sont aujourd'hui creusés des trous béants.

Là où s'amoncelaient il y a 15 ans les décombres des tours jumelles s'est formée aujourd'hui une bulle d'histoire. Le "Mémorial National du 11 septembre" a été érigé en hommage aux près de 3'000 victimes des attentats qui ont frappé de plein fouet New York, Washington et la Pennsylvanie.

En surface, le Mémorial

Deux énormes bassins carrés délimitent l'ancien emplacement des tours de 110 étages. Les plus grandes cascades artificielles d'Amérique du Nord y ruissellent sans interruption.

 

 

Sur les bordures en bronze de ces deux énormes carrés ont été gravés les noms des milliers de victimes. La place qui entoure ces trous béants a été parsemée de quelques 400 chênes blancs, créant une zone de verdure et de calme qui échappe à la frénésie de Manhattan

 

 

Après plus de 5'000 candidatures, le projet du mémorial a été confié à l'architecte israélo-américain Michael Arad, rejoint par la firme américaine Peter Walker. Si vous n'avez pas un voyage de prévu à New-York, Google Maps vous permet de visiter virtuellement le site.

 

 

L'arbre survivant

Un seul arbre au pied des tours jumelles n'a pas succombé à l'attentat. Mal en point, il a été replanté dans un autre parc jusqu'à sa rémission, pour ensuite retrouver sa place au mémorial en 2010. Une galerie photo sur le site du mémorial retrace sa convalescence.

 

 

De nouvelles branches très fines ont poussé sur le poirier, démarquant clairement le passé et le présent. Connu comme "l'arbre survivant", il est devenu symbole de résilience et de renaissance. Des boutures de l'arbre sont replantées partout aux États-Unis en signe d'espoir.  

 

 

One World Trade Center II

Collée au mémorial, une tour a été érigée en signe de renaissance. Avec ses 541 mètres de haut, le One World Trade Centre est le plus haut gratte-ciel de l'hémisphère ouest. Sa construction, entamée en 2006, s'est achevée en mai 2013 et a exigé plus de 48'000 tonnes d'acier. Pas moins de 9 escalators et 70 ascenseurs permettent de gravir les 104 étages.

 

 

Les ascenseurs qui mènent au sommet projettent sur leurs murs une vidéo impressionnante de l'évolution de Manhattan à travers l'histoire. Le passage de 2001 est particulièrement marquant puisque l'on voit rapidement disparaître l'imposante tour.

 

 

Sous terre, le Musée

Un mémorial pour se recueillir, un musée pour appréhender l'incompréhensible. Même s'il a rapidement été prévu d'implanter un musée à l'endroit du drame, il a fallu attendre 2014 pour qu'il soit inauguré. 

C'est sous terre, dans les racines même des tours jumelles qu'a été creusé le musée du 11 septembre. Un escalator plonge le visiteur à la rencontre d'une page sombre de l'histoire des États-Unis. Le décors est immédiatement planté, avec deux énormes poutres évoquant la solidité des buildings effondrés. 3 grands espaces racontent chacun un pan des attentats, décrits sur le site de CNewYork.net

Le Fondation Hall 

Ce gigantesque hall confronte les visiteurs à une carcasse impressionnante parsemée de reliques: antenne de la tour Nord, camion de pompier en lambeaux, poutre recouverte de messages des secouristes qui ont déblayé les décombres.

 

 

Deux expositions

La journée du 11 septembre, du petit matin à la sombre nuit, est retracée chronologiquement dans la première salle d'exposition. Coupures de journaux, photos, retransmissions radio des pompiers, émissions de télévisions soudainement interrompus par le flash info, ou encore appels téléphoniques des passagers des avions à leurs proches... La fin de cette salle est consacrée aux survivants, mais aussi au parcours des pirates de l'air et à l'histoire des interventions américaines au Moyen-Orient.

 

 

Hommage aux victimes

La troisième et dernière salle est consacrée aux près de 3'000 victimes de ces attentats. Chaque femme, homme, et enfant a son visage affiché sur un long mur, ainsi que des informations sur des écrans interactifs.  Des objets personnels retrouvés dans les décombres sont présentés.

Une visite virtuelle du musée est possible grâce à cette vidéo:

 

 

 

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