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Tsunamis: pour minimiser les pertes humaines et les dégâts, un chercheur de l'EPFL préconise de sacrifier les premiers étages

Tsunamis, rupture de barrages, tempêtes... la puissance de l'eau peut être dévastatrice. Davide Wüthrich, chercheur à l'EPFL, préconise, dans les zones à risque, de construire des bâtiments de 3 à 5 étages minimum, avec de très larges ouvertures dans les premiers étages pour minimiser l'impact de la vague sur la structure.

05 mars 2018, 11:16
Au Japon, en 2011, la vague avait tout rasé sur son passage. Les recherches de Davide Wüthrich intéressent beaucoup les autorités nippones.

Tsunamis, tempêtes, ruptures de barrage: bien que rare, la survenue de telles catastrophes reste dramatique pour un pays. Une thèse de l’EPFL montre que des mesures de construction adaptées pourraient en réduire significativement la force destructrice.

 

 

Davide Wüthrich, chercheur au Laboratoire de constructions hydrauliques de l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), vient d'achever une thèse sur la prévention des catastrophes liées à l’impact violent d’une vague sur un bâtiment. Il la soutiendra publiquement vendredi, annonce l'EPFL lundi.

 

 

Les résultats de ses travaux montrent que l'impact peut être significativement réduit en créant de larges ouvertures dans les premiers étages des maisons situées en bordure de rivière, de lac, de mer et d’océan.

 

 

Ajouter portes et fenêtres

Proposer des mesures architecturales face à de telles catastrophes est une nouveauté dans ce secteur. Ses travaux ont ainsi déjà suscité l’attention d’une agence de recherche japonaise intéressée à modéliser numériquement les résultats.

Ces derniers "montrent qu’il y a une relation linéaire entre l’architecture du bâtiment et la réduction de l’impact de la vague: lorsqu’une façade exposée présente 60% d’ouvertures, grâce à l’ajout de portes et de fenêtres, la force de la vague sur la structure sera réduite de 60%.

 

 

"Et pour que ses habitants puissent se réfugier sur son toit en cas de catastrophe, une maison située en face d’un plan d’eau devrait comporter selon nous au moins trois à cinq étages, selon la hauteur de la vague attendue", explique Davide Wüthrich.

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