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Sciences: l’Agence spatiale européenne vote un budget record

L’Agence spatiale européenne à la conquête de l’espace. Un budget record de 14,4 milliards d’euros a été adopté par les 22 pays membres. Une enveloppe conséquente qui permettra de financer de nouveaux programmes spatiaux.

28 nov. 2019, 18:31
L'Agence spatiale européenne va pouvoir se tourner vers de nouveaux programmes. (Keystone archives)

Les 22 pays membres de l’Agence spatiale européenne (ESA) ont voté jeudi un budget de 14,4 milliards d’euros (15,8 milliards de francs), une somme record. Cet argent sera consacré au financement des nouveaux programmes.

«C’est un pas de géant pour l’Europe, cinquante ans après le débarquement sur la Lune», a réagi auprès de l’AFP Jean-Yves Le Gall, le président du CNES, l’agence spatiale française. L’enveloppe est supérieure à la somme initialement proposée par l’ESA à ses Etats membres (14,3 milliards d’euros), s’est félicité son directeur général Ian Wörner.

 

 

Ce budget, qui va financer les nouveaux programmes spatiaux sur une durée de trois à cinq ans, atteint une somme inégalée depuis la fondation de l’organisation intergouvernementale, en 1975.

L’Allemagne a mis la plus grosse enveloppe (3,3 milliards d’euros), devant la France (2,7 milliards), devenant ainsi, sur le long terme, le premier pays contributeur de l’ESA. «Mais sur les trois prochaines années, la France reste en tête», a précisé le ministère de la Recherche. «On a battu tous les records en termes d’engagements financiers», a affirmé M. Le Gall.

Montée en puissance

L’ESA prévoit une montée en puissance dans le domaine des sciences de l’univers, de l’exploration (missions sur Mars sur la Lune) et d’observation de la Terre avec notamment le programme de surveillance du changement climatique, Copernicus, pour qui l’agence spatiale va fournir de nouvelles sentinelles.

 

 

«C’est un témoignage évident de notre ambition commune pour l’Europe», a commenté la ministre française de la Recherche, Frédérique Vidal, qui co-présidait la réunion ministérielle.

Concernant l’accès à l’espace, «nous continuerons à avoir deux lanceurs européens souverains (Ariane et Vega, NDLR)», s’est réjoui la ministre, soulignant la «complémentarité» entre Ariane et le lanceur italien.

La Suisse participe

La Suisse a quant à elle renforcé son engagement dans le domaine spatial, écrit dans un communiqué le Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI). La secrétaire d’Etat Martina Hirayama a participé au Conseil ministériel de l’ESA à Séville, qui s’est tenu les 27 et 28 novembre.

La Suisse contribue à sécuriser l’accès de l’Europe à l’espace (Ariane et Vega), participe à un programme mondial d’observation de l’environnement, joue un rôle de pionnier dans la réduction des débris spatiaux, livre une contribution clé pour la construction d’une petite navette réutilisable et participe à «Artemis», le programme américain qui lancera une mission lunaire habitée.

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