Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Réseau social: WhatsApp limite le partage de messages pour lutter contre «l’infox»

Pour lutter contre l’«infox», WhatsApp limitera le partage de messages. La célèbre application a testé cette restriction en Inde durant 6 mois, où des foules en colère avaient tué une vingtaine de personnes à cause de rumeurs circulant sur la messagerie. Elle limite désormais le partage de messages à cinq personnes à la fois.

22 janv. 2019, 08:32
La détection des infox sur cette plate-forme est particulièrement ardue: les conversations, personnelles ou en groupe, y sont cryptées et privées (illustration).

L’application de messagerie instantanée de l’entreprise WhatsApp, filiale de Facebook, a annoncé lundi sa décision de limiter le partage de messages pour lutter contre les «infox». La mesure s’applique à l’ensemble des utilisateurs, après six mois de tests en Inde.

En juillet, WhatsApp a mis en place des garde-fous dans ce pays d’Asie, notamment la limitation du nombre d’utilisateurs auxquels un message peut être transmis. La société a également publié des publicités dans les journaux pour sensibiliser le public au sujet des fausses informations.

La décision a été prise après de sévères critiques du gouvernement indien, intervenues après que des foules en colère ont tué au moins 25 personnes en un an à cause de rumeurs circulant sur WhatsApp, dans un pays qui compte 200 millions d’utilisateurs actifs mensuels.

Limité à cinq personnes

WhatsApp a indiqué avoir décidé d’élargir cette mesure à l’ensemble de ses utilisateurs après avoir sondé durant six mois l’opinion des utilisateurs. «À partir d’aujourd’hui, tous les utilisateurs de la dernière version de WhatsApp peuvent partager un message seulement à cinq personnes ou groupes de personnes à la fois», a expliqué la société dans un communiqué. Auparavant un utilisateur pouvait partager un message jusqu’à vingt fois.

«Nous allons continuer à écouter l’opinion des utilisateurs et avec le temps, nous allons chercher de nouvelles méthodes pour répondre aux contenus viraux», explique le communiqué.

La détection des infox sur cette plate-forme est particulièrement ardue. Les conversations, personnelles ou en groupe, y sont en effet cryptées et privées et mettent parfois beaucoup de temps à parvenir aux autorités.

Fondé en 2009 et acquis par Facebook en 2014, WhatsApp indiquait au début 2018 avoir plus de 1,5 milliard d’utilisateurs, qui échangeaient 65 milliards de messages par jour.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias