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Etude: les beaux scientifiques sont souvent perçus comme moins crédibles

Selon des résultats publiés lundi, les beaux scientifiques suscitent plus d'intérêt, mais sont considérés comme moins crédibles que leurs homologues au physique ordinaire.

23 mai 2017, 10:45
/ Màj. le 23 mai 2017 à 11:00
Les auteurs ont mené six études séparées afin de déterminer comment l'apparence physique des scientifiques influençait la perception du public de leurs travaux. (illustration)

Les scientifiques au physique agréable suscitent davantage d'intérêt pour leurs travaux. Mais ils sont le plus souvent vus comme moins crédibles que leurs homologues physiquement ordinaires, selon une étude publiée lundi.

"Il semblerait que le public utilise l'apparence faciale comme référence quand il s'agit de sélectionner et d'évaluer des informations scientifiques", relève Will Skylark du département de psychologie à l'Université de Cambridge au Royaume-Uni, le principal auteur de ces travaux parus dans les Comptes-rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS).

Six études

"On ne sait pas encore vraiment dans quelle mesure ce facteur affecte la propagation et l'acceptation des concepts scientifiques dans le public, mais le développement rapide des médias visuels signifie que cela pourrait devenir une question de plus en plus déterminante", estime-t-il.

Les auteurs ont mené six études séparées afin de déterminer comment l'apparence physique des scientifiques influençait la perception du public de leurs travaux. Ils ont interrogé 3700 personnes âgées de 18 à 81 ans aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, dont un grand nombre ont été recrutées en ligne.

Visages ordinaires

En comparant les données recueillies auprès de ces différents groupes de personnes, les auteurs ont déterminé que le public était davantage intéressé pour en apprendre davantage de la part des scientifiques jugés physiquement attrayants.

Les personnes interrogées ont paru être légèrement plus intéressées par les scientifiques plus mûrs physiquement et moins par les femmes en général.

En revanche, cette étude n'a pas fait ressortir de différences raciales entre les scientifiques.

Mais quand les participants ont été interrogés sur lesquels devaient probablement faire les recherches les plus importantes, une majorité a eu tendance à choisir parmi les visages les plus ordinaires.

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