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Espace: une bactérie pourrait survivre à un voyage interplanétaire

Des scientifiques japons ont découvert qu’une bactérie a été capable de survivre pendant trois ans lors d’un voyage de la station spatiale internationale. Ce constat démontre qu’il serait potentiellement envisageable qu’une bactérie puisse voyager d’une planète à l’autre.

26 août 2020, 17:31
Cette découverte conforte la théorie selon laquelle de micro-organismes pourraient véhiculer la vie d'une planète à l'autre.

Une bactérie a survécu trois ans dans l’espace lors d’une expérience menée à bord de la station spatiale internationale (ISS). Cela suggère que des formes simples de vie pourraient voyager d’une planète à une autre, ont indiqué mercredi les scientifiques japonais auteurs de cette étude.

Cette découverte conforte la théorie selon laquelle de micro-organismes pourraient véhiculer la vie d’une planète à l’autre, selon les auteurs.

Un soulagement

Pour tester cette hypothèse, les chercheurs ont déposé une bactérie, appelée Deinococcus radiodurans, à l’extérieur de l’ISS, à une altitude de 400 km. En dépit d’un environnement extrême, avec une très forte exposition aux ultra-violets et de grandes amplitudes de températures, la bactérie a survécu trois ans.

«Je savais qu’elle survivrait après diverses expériences en laboratoire, mais quand elle est revenue vivante, j’ai été soulagé», a déclaré l’AFP l’auteur de l’étude, Akihiko Yamagishi, professeur émérite à l’université de pharmacie et de sciences de la vie de Tokyo.

Tout le monde pense que l’origine de la vie se trouve sur terre, mais de nouvelles découvertes indiquent que la vie aurait aussi pu commencer sur d’autres planètes
Akihiko Yamagishi, professeur émérite à l’université de pharmacie et de sciences de la vie de Tokyo

«Tout le monde pense que l’origine de la vie se trouve sur terre, mais de nouvelles découvertes indiquent que la vie aurait aussi pu commencer sur d’autres planètes», a ajouté le professeur. Des bactéries auraient ainsi pu faire le voyage de Mars – à une époque où il y aurait eu une forme simple de vie microbienne sur la planète rouge – jusque la Terre.

L’universitaire et son équipe, dont l’étude a été publiée par la revue Frontiers in Microbiology, espèrent mener d’autres expériences similaires en exposant la bactérie à des radiations encore plus fortes.

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