Le charme du Zermatt Unplugged tient en bonne partie à ses concerts en libre accès – pour autant que l’on soit muni de l’Unplugged Pass – qui animent la station de midi aux petites heures du jour suivant. La programmation du festival va pour ce faire puiser dans le terreau musical cantonal, national et international, et moissonne les jeunes pousses pleines de promesses.
Cette année, deux formations valaisannes seront de la partie. Pat Burgener d’abord, snowboarder d’exception et songwriter pop-folk dès qu’il troque sa planche contre sa guitare. La musique, le sportif s’y est mis alors qu’il était au repos forcé à la suite d’une sérieuse blessure en 2014. Depuis, il alterne les compétitions mondiales et les scènes importantes du pays. Il lancera le festival le 14 avril sur la terrasse de l’Alex et jouera le lendemain à 15 heures au Cervo.
Deuxième groupe valaisan, Coconut Kings, gang de mauvaises graines sédunoises biberonnées à tout ce que le rhythm’n’blues originel a produit de plus vicelard. Le groupe a fait main basse sur à peu près toutes les scènes où il était possible de monter un ampli et a sorti un premier album en 2018 dans la plus pure veine du blues urbain originel, celui des années 40-50, tout fébrile encore de sa récente électrocution. A voir le vendredi 17 avril à 13 h 15 au Taste Village et le samedi 18 avril à 23 h 30 au Schweizerhof.
Pour le reste, Zermatt Unplugged annonce l’excellente genevoise Danitsa – visage de l’affiche 2020 –, la non moins géniale lausannoise Billie Bird, Son Mieux, Sebass, Kwala, Native Young, Alex Diehl… De quoi s’enjailler à peu de frais en prenant le frais.