Vital Bender. Un nom à la sonorité somme toute banale dans ce coin de pays. Pourtant l’homme fut un poète dont le talent étincelait loin à la ronde de son vivant, lui qui fut notamment publié à Genève et à Paris, récipiendaire du prix d’encouragement culturel de l’Etat du Valais en 1995.
Génie torturé, le Fulliérain, qui vivait dans une ferme isolée de la plaine du Rhône entre Saxon et Charrat, s’est donné la mort en 2002, la quarantaine tout juste passée.
Presque vingt ans après, des proches et admirateurs ont décidé de confier ses écrits privés – plusieurs centaines de lettres manuscrites – aux archives de l’Etat du Valais. Le legs s’est déroulé vendredi après-midi à la Médiathèque Valais-Sion.
En héritage
«Vital est entre de bonnes mains. Peut-être que maintenant des chercheurs se pencheront sur son œuvre dont la force et la profondeur m’ont happé.» Le comédien et metteur...