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Une ode à la vitalité et au désir

23 mai 2018, 00:01
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Présenté en compétition à Cannes, le onzième long métrage du cinéaste français Christophe Honoré souffrait d’un sérieux handicap avant même sa projection, celui de venir après l’intense «120 battements par minute» de Robin Campillo. De fait, il vaut vraiment la peine de dépasser ce préjugé, tant «Plaire, aimer et courir vite» se révèle à la fois complémentaire au film de Campillo et pourtant totalement autre dans sa manière bouleversante d’enlacer, avec une grâce infinie, éducation sentimentale et ultime amour au temps des années sida.

Dernier amour

Proche de la quarantaine, Jacques (Pierre Deladonchamps) est un écrivain qui peine à écrire son nouveau roman. Il élève un fils qu’il a conçu avec une amie et papillonne dans les boîtes gays, quand il ne s’épanche pas chez Mathieu (Denis Podalydès), son voisin du dessus, qui le réconforte quand il le faut. Invité à Rennes où on joue une de ses pièces, Jacques...

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