Des premiers pas du personnage de Courgette jusqu’à ses galops internationaux, «Le Nouvelliste» a suivi le réalisateur Claude Barras à toutes les étapes d’une épopée telle qu’un artiste valaisan n’en avait jamais connue. Un véritable raz-de-marée, un déferlement de festivals, de récompenses, de médiatisation, qui a enfin connu son ressac il y a quelques mois. Rencontré hier à Martigny dans la boutique Moi pour Toit, alors qu’il venait apporter son soutien à l’association avant les soirées de gala qu’il parrainera ce week-end, il fait le point sans faux-semblants sur l’année extrêmement intense qu’il a vécue.
Claude Barras, aujourd’hui, quel est votre sentiment sur tout ce qui s’est passé autour de «Ma vie de Courgette»?
Avec un recul que je n’ai pas eu le loisir de prendre avant, je dirai que j’ai pu retirer beaucoup de belles choses dans les retours du public, dans la couverture médiatique, dans les rencontres professionnelles...