Mais qu’est-ce qu’ils ont tous à se précipiter pour écouter Frédéric Lenoir? A chaque fois que le philosophe français vient en Valais il fait le plein. Dimanche, à la salle des Martelles de Chermignon, ils étaient près de 500 à avoir préféré le bleu de ses yeux à celui d’un ciel sans nuages. Une foule éclectique. Au premier coup d’œil, on constate qu’il y a presque autant d’hommes que de femmes, des babas cools et des dames en vison, des p’tits jeunes et des retraités. On repère un médecin réputé, plusieurs chefs d’entreprise, des politiciens, des groupes de copines. Beaucoup sont venus en couples. Tous sont là pour entendre la bonne parole de Frédéric.
Lenoir avant Spinoza
Depuis qu’elle a lu «L’âme du monde», Lætitia est une fidèle. C’est la troisième fois qu’elle vient à une conférence de l’écrivain à succès (il aurait déjà vendu plus de 5 millions...