Comment parler de l’intime sans le dévoyer? L’historienne de l’art Véronique Mauron Layaz, l’écrivain et chroniqueur Christophe Gallaz et le médecin psychiatre François Ansermet se sont risqués au périlleux exercice samedi après-midi, invités du festival #36H dont c’était la 4e édition à la Ferme-Asile de Sion. Un festival qui avait pour mission de faire vivre autrement l’exposition «We are small. Carnets d’artistes» occupant jusqu’au 15 décembre l’emblématique grange.
Ils étaient une trentaine de curieux aiguillonnés par l’intitulé allusif de ce mini-cycle de conférences. Un cercle intimiste en parfaite congruence avec la thématique du festival. Mais pourquoi le choix de ces intervenants? «Ce sont tous à leur manière des agitateurs qui nous poussent à penser autrement.» Jusqu’au bout, Isabelle Pannatier, qui quittera la direction de la Ferme-Asile fin décembre, aura positionné le centre artistique et culturel sédunois comme un laboratoire d’idées.